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23 août 2005

H2G2 : le guide du voyageur galactique

Date de sortie : 17 Août 2005   h2g2

Réalisé par Garth Jennings

Mon avis
Je ne compte pas faire une grande critique sur ce film : j’ai quitté la salle après 45 minutes. Après The Island, c’est bien ce qu’il me fallait, tiens ! Tout ce que je peux dire c’est que je n’ai pas ri une seule fois, que je commençais à m’endormir et que je voyais les gens quitter la salle une par une et puis hop, j’y suis allé moi aussi parce ça devenait insupportable !

J’aime bien Sam Rockwell pourtant mais là, il est mauvais de chez mauvais. Ils sont tous mauvais d’ailleurs. On rend quelques hommages à Star Wars mais ce n’est même pas drôle.

Maintenant, il est possible que certaines personnes aiment cet humour et je comprends tout à fait ! Avec moi, ça n’a pas fonctionné… Dommage !

Je tenais à le mettre sur mon blog, pour prévenir…

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Commentaires
B
c'est pas trop mon humour, g trouvé ça assez ridicule jsui resté jusko bout mai avec vraiment bocou d'effort, g pas eu ton courage de kitter la salle !! sam rockwell je ladore aussi et jsui déçu de le retrouver enfin dans ce style de film ki ne ma pas plus mais bon chacun ses choix !
T
Moi il m'a bien fait rire ... certaines allusions étant hyper subtiles et les événements semblant arrivé naturellement, H2G2 est, à mon avis, bien divertissant.
U
bon tu voi lol je te porsui partou tu te souvien de moi?<br /> je compren rien o cm é tt je ne c pa ou mon com va arivé..<br /> jvoulé dire ke h2g2 c t nuuuuul moi oci o bou de 45 minute jé demandé a ma mere de partire elle a di "rooo on reste on a rien dotre a faire"^peutetre mé sa oré été mieu ke sa g trouvé sa vrémen : NUL A CHIER , heureusemen ke jé payé ma place ke 3euro : <br /> bisous (oui oui jvé le redire merci de mavoir fé connaitre clo !)<br /> jai un new blog : be-jalouse.skyblog.com
M
Cela faisait des années que vous vous demandiez à quoi pouvait bien songer un cachalot tombant dans l'atmosphère en chute libre avant de s'écraser au sol. Rassurez-vous, vous aurez enfin la réponse à cette question hautement intellectuelle en allant voir H2G2, le Guide du Voyageur Galactique. Mieux, vous obtiendrez enfin toutes les vérité essentielles à la cosmologie de l'univers : comment sont fabriquée les planètes, ce que les dauphins ont toujours tenté de nous expliquer en sautant hors de l'eau ou encore quelle est la réponse au mystère de la Vie (on s'en doutait mais maintenant c'est sûr, le mystère de la Vie, c'est 42). <br /> <br /> <br /> A l'origine de ce film, il y a un feuilleton radiophonique lancé en 1978, soit un an après le premier Star Wars. Imaginé par Douglas Adams, ce space opéra non sensique pris ensuite le chemin de la littérature à travers une trilogie inégale publiée en 5 volumes jusqu'à connaître une version télévisuelle sous la forme d'une série. Le projet d'adaptation cinématographique ne date donc pas d'hier mais il avait connu un sérieux coup de frein à la mort de l'auteur, en 2001. Repris en main par Karey Kirkpatrick,, le scénario finit par être enfin mis en images par Garth Jenning, un anglais fan du bouquin et soucieux de respecter l'esprit du récit original. <br /> Autant le reconnaître, le récit est dépourvu d'intrigues principale. On passe par une succession de sketchs interchangeables ce qui pourra entraîner chez certains une sensation d'ennuie. Néanmoins, cette structure bancale reste totalement dans l'esprit du modèle et parvient à maintenir l'attention de bout en bout grâce à un rythme soutenu et la création d'enjeux annexes au demeurant superficiels mais qui donnent une assez bonne idée du déroulement du récit (il y a un début et une fin). Comme d'habitude, l'histoire commence par Arthur qui découvre en un temps records que sa maison va être détruite, que son meilleur ami est un extra-terrestre auto-stoppeur et que la Terre va être détruite pour permettre la construction d'une autoroute spatiale. Un point de départ barré que le réalisateur expédie en 10 minutes pour entrer le plus vite possible dans le vif du sujet (ou plutôt le non-sujet). Une fois la Terre détruite (ou plutôt évaporée), le récit va opérer une espèce de condensé habile de l'œuvre de Douglas Adams en reprenant avec délectation les titres de ses 5 volumes. Le générique reprend donc le 4èm opus «Au revoir et merci pour le poisson » et les quelques intrigues principales s'articulent sur les autres tomes (« La Vie, l'Univers et le Reste », « le guide du Voyageur Galactique ») tout en prenant le soin d'évoquer à demi mots certaines pistes pour une éventuelle suite (la fin nous annonce presque une adaptation de « le Dernier Restaurant avant la fin du Monde »). <br /> <br /> <br /> Heureusement, H2G2 ne se limite pas à une simple reprise de ce qui a déjà été fait. Conscient que les fans attendent un peu de neuf, de nouveaux personnages ont été créent, tel celui de John Malkovich en Huma Kavala qui ne sert qu'à poser de nouveaux vagues enjeux ou bien l'invention du pistolet de vérité totalement dans l'esprit d'Adams. Alors bien entendu, cette succession de situation très drôle mais décousue à un revers : on ne s'attache pas un instant au héros dont le rôle demeure finalement plus celui de spectateurs des événement que d'acteur. Et par conséquent, sa love story (heureusement peu présente à l'écran) tombe à plat. L'implication n'est donc pas total. <br /> Néanmoins, il faudrait vraiment faire la fine bouche pour ne pas reconnaître au film d'immense qualité qui, à défaut de transcender l'œuvre du Routard Galactique, en conserve totalement l'esprit. On pourra déjà apprécier que la mise en scène ne fasse jamais dans la surenchère. Limité par un budget de 50 millions (ce qui, il est vrai, constitue déjà une belle somme), H2G2 épate par sa capacité à innover là où on ne l'attend pas. Ainsi, au lieu de nous présenter un plan séquence partant du sol pour remonter jusqu'à un plan de la Terre entourée de vaisseaux extraterrestres, ce sont une succession de photos s'éloignant progressivement qui marque le mouvement, souligné par une musique au pulsations fortes qui rend la séquence désopilante. Et lorsque la planète bleue va être détruite, nous n'aurons pas droit à une belle explosion mais juste à un « pouf » et un jet de fumée anti spectaculaire. En somme, le réalisateur retourne ses limites pour abonder dans le sens du ridicule désopilant. Il suffira de voir le crash d'une navette vue par un crustacé sautillant pour s'en convaincre (l'art de nous détourner de l'objet impressionnant pour se concentrer sur un petit machin sautillant qui se fait écrabouiller) ou bien la deuxième tête de Zaphod qui se trouve sous la première (contrairement au livre où les deux étaient côte à côte) afin que celle-ci surgisse de façon plus spontanée et ne perturbe pas l'attention du spectateur. <br /> <br /> <br /> Plastiquement, le film est très soigné, débutant comme un documentaire, passant du film live à des séquences animées expliquant les articles du Guide du Voyageur Galactique (une séquence de Dieu faisant son caca aurait apparemment été coupée !), mélangeant vrais acteurs et extraterrestres en costumes beaucoup palpables et réussis que les monstres numériques des derniers Star Wars ou osant même une incursion du live en film d'animation (un bref passage en image par image avec des héros transformés en pelote de laine !). Une imagination débordante toujours au service de l'humour absurde qui mettra à mal les zygomatiques les plus récalcitrant, pour peu qu'on ne soit pas hermétique à l'humour british. <br /> Alors bien sûr, le film est très drôle mais il ne faut surtout pas se laisser berner par la connerie ambiante. Car derrière le sens de l'absurde et du nawak décapant se cachent ici et là de vrais piques pertinentes à la destination de l'Homme. Dès l'ouverture sur les dauphins, l'être humain est présenté comme une espèce qui s'est auto-proclamé Intelligence Supérieure et la fin du film reprendra le même principe de l'inversion des schémas de domination avec des souris psychopathes qui n'ont que faire de l'Amûûûûr. On pourra aussi évoquer les idées sous-jacentes contenues dans des gags visuels tels que les pagaies qui giflent tout homme qui pense, la vision bêtifiante de la bureaucratie véhiculée par les monstrueux Vogons ou bien la critique de la religion aveugle se reposant sur des textes douteux. S'il fallait retenir un message du film, ce serait toutefois « arrêter, petits être humains, de clamer votre supériorité intellectuelle et cessez de vous prendre le choux sur des questions philosophiques dont vous n'aurez jamais les réponses ». En témoigne la statue « Pensée Profonde » qui préfère regarder des dessins animés et dont le look évoque plus une machine statique qu'une vraie divinité mystique. <br /> <br /> <br /> Mené tambour battant et enfilant les gags barrés comme des perles (les portes soupirants, les serviettes menaçantes), servis par des acteurs qui de toute évidence s'éclatent (surtout Sam Rockwell en Président de l'Univers) et des inventions visuelles surprenantes, H2G2 est un parfait remède contre la neurasthénie. Déjà culte ! <br /> <br /> <br /> NOTE : 5/6
E
L'affiche du film dit "H2G2, le film à côté duquel "Armageddon" fait documentaire". Je dirais même plus : "H2G2, le film à côté duquel "Armageddon" fait chef-d'ouvre". Voire : "H2G2, le film à côté duquel tous les autres films du monde sont des chefs-d'oeuvre" ! H2G2, c'est le guide du vide sidéral, une connerie inter-galactique.
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