29 août 2005
Incassable
Date de sortie : 27 Décembre 2000
Réalisé par M. Night Shyamalan
Mon avis
C’est toujours très difficile de classer ce qu’il fait dans un genre. Il a toujours le don de mettre un peu de magie dans le monde. Dans chacun de ses films, il mélange paranormal et réalité et ça, j’adore ! Dans Incassable, on retrouve des tas de messages et des tas de symboles (comme dans tous ses films d’ailleurs). Ce gars est un véritable pro.
Ce que j’aime chez lui aussi, c’est qu’il a su raviver le feu qui était en Bruce Willis. Déjà, il lui a donné un des plus beaux rôles de sa carrière dans Le sixième sens alors qu’il commençait à jouer dans des films inintéressants (Armageddon, Couvre-feu…). Et ensuite il le reprend dans Incassable. Bien sûr, le grand et beau Bruce va encore prouver qu’il est parfait pour incarner le sauveur du monde. N’oublions pas Samuel L. Jackson, méconnaissable ! J’ai été impressionnée par son jeu et son calme. On ne l’a jamais vu comme ça. En voilà encore un qui trace ! La confrontation de ses deux acteurs (que l’on a déjà retrouvée dans le troisième Die Hard) est vraiment fabuleuse !
Comme je le dis un peu plus haut, on sent que Shyamalan adore ajouter quelque chose de magique ou de paranormal à la réalité. Et sans pour autant classer Incassable dans les films d’horreur, il y a quand même quelques moments qui foutent la trouille ! Et ça, dans chacun de ses films ! Les gentils n’existent qu’à travers les méchants et inversement. Il n’y a jamais de gros mauvais et jamais d’homme parfaits, invincibles. Et pour être un héro aux yeux de quelqu’un, il suffit d’y croire. Et j’adore cette idée, ce fond !
Dans mon ancienne critique que j’avais publiée sur skyblog sur Le village, j’avais écrit que j’aimais bien le fait que ce soit la réalité le méchant de l’histoire et pas toujours les montres qu’on nous montre. Et c’est ce que je pense aussi de Incassable.
Encore une fois, on se permet trop vite de critiquer Shyamalan. Je pense que les gens ne se rendent pas compte à quel point c’est un merveilleux réalisateur. Maintenant je peux l’asseoir à côté de Tim Burton, Tarantino, Spielberg et Kusturica. Il n’a plus rien à me prouver !
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