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VoUs AiMeZ Le CiNeMa ?
22 septembre 2005

Closer, entre adultes consentants.

18402063Date de sortie : 19 Janvier 2005 

Réalisé par Mike Nichols

Mon avis

Je mourais d’envie de le voir celui-là ! Comme je l’avais prévu, j’ai aimé même si il y a du pour et du contre. Closer, malgré ses quelques défauts, reste un film qui me trotte dans la tête. Depuis que je l’ai vu, il me trouble. Au moins c’est certain, il est unique dans son genre.

Mike Nichols met le paquet niveau casting ! Il choisit quatre acteurs super connus, super beaux… Bref, des acteurs que la terre entière connaît et apprécie. Pour ma part, j’en ai trouvé un des quatre au-dessus : Natalie Portman. Quel naturel ! Quelle intensité ! Et surtout, quelle fraîcheur ! Elle est faite pour le cinéma ! Parfaite tant physiquement que dans le jeu, elle m’épate à chaque fois !

Le film est plutôt intéressant malgré quelques petits problèmes au niveau du scénario. Ce que j’ai bien aimé ici, c’est le fait que la vie rende à chaque fois ce qu’on lui a donné. Celui qui trompe sera trompé, celle qui cherche ailleurs se fera larguer, celui qui couche avec d’autres femmes verra sa femme coucher avec un autre. Bref, une histoire à dormir debout, avec des personnages qui souffrent, qui s’aiment et qui pleurent. Quoi qu’ils fassent, ils ne seront jamais totalement heureux. On aime souffrir, même si on ne se l’avoue pas. Le parfait amour n’existe pas chez les hommes.

Malgré ces tas de petites leçons sur la vie, malgré ces tas de petites scènes de ménage, on se demande quand même où on va arriver. La fin est très complexe, je trouve !  Doit-on considérer le personnage de Portman comme un ange ? Qu’a voulu nous dire Nichols avec cette fin ? Je n’arrive pas à comprendre ! Et c’est là où se situe le problème du film… Mais je le regarderai encore, pour essayer de résoudre cette énigme !

Un film que je retiens, pour sa complication à la fin, pour l’interprétation de Portman, pour les dialogues poignants et cette définition de l’amour.

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Commentaires
K
Encore un...<br /> <br /> Encore un film que je veux voir mais pas le temps en ce moment, je devrais m'imposer un ryhtme de 2 à 3 films par semaine car évidemment j'adore le ciné source d'émotion et d'inspiration pour moi<br /> <br /> Sarah, pour lire mes anims pourquoi tu n'utiliserais pas VLC-> gratos, performant, universel, compatible pc, mac et anims de kunta lol<br /> tu le trouveras facilement (tape VLC dans Google et pof!)<br /> <br /> A tcho Tarantinette!<br /> (au fait ceci n'est que ma 3ieme tentative à poster un com sur ton site j'espere que cette fois c'est la bonne car là on se croirait sur sky lol)
U
binh vu ke personne a repondu (jespere ke chui pa a coté de la plak ou un truk de genre) <br /> et bien den le jardin des comémorations il vois le nom (le personage de natalie portman jme souvien plus du nom) ata c dure a echplké natalie^^ den le flm elle a dit kel sapelé gnia gnia a Jude (L) puis a la fin jude il vois se nom écri dan le jardin sa veu donc dire ke natalie elle lui a menti elle ne lui a jamai di son vrai nom.. Capich?!<br /> sinon jaiiiiiiiiiime ce film (LLLLLL)
M
Dans une scène de Closer, Natalie Portman regarde une photo d'elle-même dans une galerie d'art. S'en suivra alors un discours sur les oeuvres présentées comme une arnaque, une galerie d'art offrant des visages d'anonymes tristes transformés en oeuvres sous l'objectif de Julia Roberts. Des photos sous formes de mensonges sur les gens. Un mensonge sur les sentiments (la photo de Portman est considéré comme la meilleure car elle est « vraie »). Un mensonge sur la Vie.<br /> <br /> <br /> Car Closer n'est pas à proprement parler une oeuvre déployant des réflexions cérébrales ronge têtes. Pas de mécanique de la mise en scène à proprement parler avec des plans véhiculant des idées à chaque recoin de l'image (même si la mise en scène reste réfléchies et que Mike Nichols ne pose pas s caméra n'importe où). La force du film, c'est bel et bien sa capacité à capturer l'indicible de l'âme et des sentiments amoureux sans avoir à les rendre évidents. Car Closer ne parle que de ça : de ce qui nous pousse à aimer, du sexe qui nous régit, des choix que nous faisons dans notre vie, des petits riens amoureux... Si le film prend pour base 4 personnages principaux au coeur d'un carré romantique aux premiers abords clichés (Dan tombe amoureux de Alice puis de Anna, Anna tombe amoureuse de Larry puis de Dan, Larry craque pour Alice...), sa profondeur concerne tout un chacun. L'ouverture du film est sur ce point parlant : une foule d'anonymes de laquelle émerge deux personnes dont nous suivrons le parcours. Le plan final bouleversant renvoie un de ces personnages à la foule, la Vie continuant son cours, en bouclant la boucle de l'éternel recommencement.<br /> <br /> <br /> A l'origine du film, une pièce anglaise de Patrick Marber. Succès critique et public. Puis la pièce est jouée à Brodway avec déjà Clive Owen mais dans le rôle de Dan (autant dire qu'on l'imagine mal dans le rôle du Jude Law après avoir vu le film tant il semble né pour interpréter le mâle viril). L'oeuvre est même reprise en France avec Gad Elmaleh. Transposée à l'écran, Closer conserve sa théâtralité : 4 personnages principaux et seulement 6 interprètes crédités au générique. La musique de fond est souvent de l'Opéra (si l'on excepte 2 titres de Damien Rice dont le très beau « Blower's Daughter » ouvre et conclue le film). Le film est monté en 3 actes marqués par des flashs blancs. Quand aux décors, ils sont généralement dépouillés, immenses espaces scéniques où errent les personnages. La galerie de photo, la chambre d'hôtel, mais aussi et surtout la maison où Anna attend silencieusement son mari dans un fauteuil... Un théâtre des sentiments où se joue une incroyable mascarade des sentiments. Les petites choses de l'amour sont ici représentées avec une étonnante justesse : les personnages se prêtent tous à un jeux, qu'il soit de séduction (la drague entre Dan et Anne pendant la prise des photos), d'amusement (la scène cybersex sur Internet) ou juste un mensonge destiné à ne pas blesser l'être aimé. <br /> <br /> <br /> Qu'est-ce qui nous pousse à mentir ? La peur de perdre l'être aimé ? Par corollaire, qu'est-ce qui nous pousse à dire la Vérité ? Un souci d'honnêteté ? Est-ce une preuve d'amour que de tout avouer ? L'amour justement, n'est-il pas déjà en péril à partir du moment où il y a des choses à avouer ? Ne sommes nous pas simplement prisonnier de notre coeur comme Anne et Dan qui rompent avec leur moitié par amour l'un de l'autre ? Ou sommes-nous simplement prisonnier du sexe, plaisir coupable qui s'allie aux sentiments ? Larry n'est-il pas le personnage qui paviens à ses fins parce qu'il pense souvent avec sa queue ? Et Anna et Alice ne prennent-elles pas autant de plaisir avec lui parce qu'il est plus brutal ? Ou bien y'a-t-il autre chose ? C'est autour de ces allés et venus entre mensonges et vérités, amour passionné et rupture douloureuse que s'articule un récit mainte fois rabattu mais ici parfaitement hypnotique et juste. La force du film est qu'il dit Tout sans avoir l'air de le faire. Le mensonge est-il le ciment d'une bonne relation de couple ? La Vérité n'entraîne-t-elle pas les complications (voir la rupture finale tragique lorsque Dan insiste pour savoir si Alice a couché avec Larry mais aussi lorsqu' Anna avoue ses ébats à Larry) ? Mais ne peut-elle pas non plus être un renforcement pour le couple ? Après tout, Larry n'a jamais caché son goût pour le sexe et Dan n'a pas non plus caché ses sentiments pour Alice. <br /> <br /> <br /> Loin d'être une simple étude des moeurs amoureuses fonctionnant sur le Bien - Pas Bien, Closer nous met face à la complexité de l'être humain et nous tend un miroir à peine déformant de nous même. Les sentiments, les réactions des personnages, leurs failles et leurs choix ne révèlent-ils pas finalement leur profond besoin de quête d'identité ? Le désir d'un être n'est-il pas révélateur d'un manque un comblé ou de la recherche d'une personne plus proche de nous ? Dans le deuxième acte, les deux artistes finissent par se mettre ensemble et les deux êtres les plus sexuels (Alice est stripteaseuse) finisse par s'attirer mutuellement. Attirance par ailleurs déjà mise en place dans le premier acte. <br /> La quête d'identité semble être un moteur de chaque individu. Dan cherche un style d'écriture pour son livre dans la scène d'ouverture. Larry cherche une fille avec qui assouvir ses appétits sexuels. Mais le personnage dont l'identité sera la plus ambiguë se révèlera être Alice qui tente d'oublier qui elle est en commençant une nouvelle vie en quittant les Etats-Unis, élément que l'on ne comprendra que plus tard, que dans un final bouleversant et jamais mélodramatique.<br /> <br /> <br /> Sur le fil du rasoir de la banalité (intrigue classique), Mike Nichols tisse dons un film sensible sur les êtres humains et ce qui les anime. Derrière l'amertume, la joie, l'amour et les larmes se cache le sens même de la vie. Une vie où l'on se retrouve seul (le final isole les protagonistes, même dans le lit) avec un besoin d'amour. Une vie où l'on ne peut jamais prédire ce qui arrivera demain. Ainsi, le récit effectue des bons dans le temps, provoquant de fortes ruptures narratives marquantes une différence d'autant plus flagrante entre les moments de la vie. On ne peut prévoir de tomber amoureux demain. On ne peut savoir où l'on sera demain. Les choses changent, elles évoluent. Et les choix que nous effectuons seront décisifs dans notre avenir. Alice l'exprimera d'ailleurs lors de sa première rupture avec Dan : lorsque que l'on est tenté par quelqu'un, on doit choisir entre résister et céder. <br /> Une réplique parmi tant d'autres tout aussi culte (« je t'aime, et il faut que j'aille pisser ») qui marque un réalisme cru dans les dialogues d'une étonnante justesse. On est proche d'un Sex and the City. Un Kama Sutra verbal matinée de philosophie. La baise est décrite sans concession mais on ne la montre pas à l'image. Les mots sont suffisamment explicites. C'est cru, c'est juste. Ne rien montrer insiste sur les insatisfactions de l'être humain qui cherche un combler un manque (Anna parlera de « deux hommes se branlant dans le cyber espace »). Le sexe y est un plaisir comme une frustration. Il fait partis du jeu, comme en témoigne l'envoûtante scène du striptease.<br /> Par chance, les mots sont mis dans la bouche de 4 comédiens transfigurés. Julia Roberts gagne ses galons de comédiennes, Jude Law est toujours aussi brillant... La surprise et la révélation viens néanmoins de Natalie Portman qui sort des Lucasseries pour offrir une composition ambiguë et sexuel à se damner et Owen Wilson tout en magnétisme brut qui ralliera tout le monde. <br /> <br /> <br /> Closer est donc une réussite à tous les niveaux, s'extirpant de son matériaux de base (le théâtre) et s'en nourrissant. Un script en béton, des comédiens impec, une mise en scène précise et jamais voyante, une intelligence jamais voyante.... Le film est clinique et torride à la fois, terriblement humains. Il en ressort une douce tristesse qu classe Closer dans la cours des oeuvres majeurs.<br /> <br /> <br /> NOTE : 6/6
T
Mais c'est pour bientôt !
B
je ne l'ai pas vu mais c'est l'un des films qui actuellement me fait envie, j'espere le voir le plus rapidement possible! <br /> <br /> Ciao ciao
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